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Casablanca|À 10.9km du centre-ville
J’écris ces mots et mes mains tremblent encore. Ce soir j’ai vécu la situation la plus humiliante et la plus dégradante que j’ai eu à vivre en 37 ans d’existence. Cela se passe à l’entrée de l’hôtel Val d’Anfa, j’arrive devant la porte il est 19h50 le videur m’arrête en me demandant ou j’allais, je réponds au restaurant de l’hôtel (sa question m’étonne parce que j’ai l’habitude d’y aller mais personne ne m’a jamais arrêtée jusqu’à ce soir) il continue en me demandant si je rejoignais quelqu’un, je réponds que non et là le mec m’arrête en prétextant que l’accès est interdit aux femmes non accompagnées. Je lui demande pourquoi et j’ajoute : ce n’est pas la première fois que je viens ici. Il me dit non vous ne rentrez pas seule, je le regarde outrée et réplique : qu’est-ce qui vous donnes le droit de m’interdire l’accès pour seule raison que je sois une femme non accompagnée. Je demande donc à voir un responsable puisque ses propos sont inadmissibles. J’avance d’un pas pour demander au monsieur à la réception d’appeler un responsable. La seconde d’après je me retrouve brutalisée le bras arraché par le videur, reflexe je résiste en lui disant qu’il n’avait pas le droit de me toucher, le mec s’existe me bloque contre lui violemment et me jette de toutes ses forces devant l’entrée de l’hôtel. Je me suis sentie plus bas que terre un sentiment que je ne souhaite à personne de vivre. A ce moment je ne réponds plus de rien je hurle en demandant à voir un responsable. Le gérant du restaurant finit par arriver et là je tombe des nus. Un monsieur qui d’habitude est très souriant très accueillant me reprend fermement et me demande de me calmer. Je lui dis que s’il avait subi l’humiliation que je venais de subir il ne le supporterait certainement pas. Après plusieurs minutes ou j’essayais de lui expliquer ce qui s’était passé en espérant avoir gains de cause ou juste des excuses je me rends compte au fait que pas du tout. Pour lui le geste du videur était justifié pire encore que ma réaction fût exagérée et que finalement il ne m’avait rien fait de grave. Ensuite il me fait clairement comprendre qu’il n’allait pas donner suite à notre discussion si je ne me calmais pas. Facile à dire !!! j’étais effondrée et en pleurs. Pire le videur a encore une fois essayé de me brutaliser en me menaçant qu’il allait me calmer à sa manière. Entre temps ma sœur me rejoint, constate l’état dans lequel je suis et l’indifférence à laquelle j’ai eu droit. Elle décide de m’emmener aux urgences pour voir un médecin et ensuite aller porte plainte. Et la comme par magie on commence enfin à me prendre au sérieux. Ils essaient tous de me convaincre de renter à l’intérieur pour en parler calmement. Je peine à me calmer et finis par accepter. Le gérant change complètement de comportement et se justifie du fait vivent une pression à cause de la crise sanitaire actuelle. Je reprends mes esprits et décide de repartir et là le comble le même videur posté à l’entrée en sortant me dit sans scru