Les seules 5 étoiles que vous trouverez au Majestic sont sur la façade, crâneuses. 15h - Check in Chambre non prête, on m’invite à revenir plus tard. 1ère désillusion. 15h50 - Check in (le retour) Après 20mn de queue, les 6 réceptionnistes étant débordés par une arrivée de touristes américains, la chambre n’est toujours pas prête et l’on m’intime de patienter 10mn de plus (en me faisant refaire l’ensemble des formalités déjà effectuées précédemment lors de mon arrivée). J’annonce au réceptionniste que lorsque je me rends dans un hôtel 5 étoiles « Grand Luxe » je m’attends à bénéficier d’un service irréprochable, je demande alors compensation. Il en prend note sur mon fichier client et m’assure, au nom du Majestic, que compensation sera faite. Je l’attends toujours. 2ème désillusion. 16h10 - L’ascension Me voici devant l’ascenseur, la carte de la chambre 906 dans la main. Carte qui ne fonctionne pas et ne me permet pas d’atteindre le 9ème étage. Retour à la réception pour 15mn de queue car aucun des membres du staff ne semble me remarquer ni pouvoir répondre à ma demande. Je dois refaire la carte. 3ème désillusion. 16h20 - La chambre Junior Suite « City View » à 700€ la nuit. Mon anglais n’étant pas parfait, un excès de confiance lors de la réservation a pu m’induire en erreur, me laissant penser que la Suite donnerait sur les toits de Barcelone. Elle donne bel et bien sur un toit. Le toit technique servant à la ventilation / climatisation de l’hôtel. D’ailleurs, contrairement à la description du site, je ne disposais pas « d’espaces différenciés qui séparent l'espace de repos de la salle de séjour ou de l'espace de travail. ». Et ce n’est pas la baignoire à remous laissant des dépôts noirs dans l’eau ou le Coca-Cola tiède du minibar, dans lesquels j’avais pourtant fondé de grands espoirs, qui parviendront à changer la donne. 4ème désillusion. 20h. Je m’apprête à profiter de la ville. Sortant à peine de la douche, j’entends du bruit dans mon salon. Il s’agit de la femme de chambre effectuant le service de la couverture, en ma présence. Ils ont eu DSK, ils ne m’auront pas, à d’autres ! Je ne mange pas de pain là. 5ème désillusion. 1h du matin. Je rentre dans ma chambre. Une personne à la réception me demande ce que je fais là, d’un oeil inquisiteur : - « Voy a mi habitación » - « Ah… Okay… » Son regard me suivra jusqu’à l’ascenseur, craignant probablement pour l’argenterie. 6ème désillusion. 1h10 du matin. Impossible de fermer les yeux à cause de la climatisation faisant un bruit de marteau-piqueur, des portes qui claquent dans le couloir, du bruit de l’ascenseur de service. Entre la canicule et le concerto pour percussion je fais le choix premier, ce sera la seule expérience chaleureuse du séjour. 7ème désillusion. 12h - Le check out Expédié en 2mn, juste le temps de vérifier que ma carte bancaire peut-être débitée et que l’on n’a surtout pas oublié d’ajouter à la note les consommations du rooftop. Toujours aucune trace de compensation
Très bien
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