Mon avis : cet excellente table pourrait prétendre à une seconde étoile Michelin, elle est ternie par un méprisant servile. Les détails : Mon épouse ayant passé un excellent moment au restaurant, ne tarissant pas d’éloges et m’ayant vivement recommandé de verser un bon pourboire pour l’excellent service… je ne mettrais pas UNE seule étoile, reflet de mon sentiment en quittant le restaurant. Car si la table mérite son étoile Michelin, si le chef est inspiré et nous surprend, si le service est vraiment très agréable et charmant, souriant et espiègle, il y a une ombre au tableau. Une ombre, non, une grosse tache bien rouge comme un verre renversé sur une nappe blanche. Le repas -formidable: quantités précises, associations opportunes, délicatesse, cuissons parfaites, précision et beauté du dressage - est ainsi proposé qu’avant le premier plat du menu, 3 délicieuses mises en bouche nous ont été servies. Elles ont accompagné le champagne pris pour célébrer notre anniversaire de mariage. une fois l’apéritif desservi, le premier plat est arrivé. Aie, il n’y a plus que de l’eau à boire, le champagne est desservi, le vin n’est pas arrivé. Je demande au chef de salle s’il n’y a pas un oubli de la part du sommelier, auquel nous avions commandé deux verres de vin blanc. Celui-ci se présente ... quand le plat est terminé, en roulant des yeux, nous sers nos verres de vin comme si c’était de l’eau et file sans rien d’autre. On n’a pas pu goûter, ce qui est appréciable quand on commende un verre. La bouteille arrive débouchée et que l’on se sait pas ce qu’il y a dedans. Nous voila avec nos verres de vin, sans nous rappeler ce que c'est, à nous d'apprécier. Je suis sidéré par cette anomalie par rapport au reste du service. Écoutant cet obséquieux bonhomme faire un panégyrique aussi long que complet, en français, à propos de la seconde bouteille commandé par la table adjacente, de convives anglais, deux secondes après avoir quitté la nôtre, j’ai compris que son attention, savoir et discours étaient réservés à ceux qui commandaient des bouteilles. Plusieurs, encore mieux. Ceux qui ne prennent que des verres n’ont même pas son mépris. Les vins au verre qu’il a goutés, sélectionnés, choisis viennent-ils d’un cubi de Lidl ? J’appelle le chef de salle et lui fait part de mon très, très vif mécontentement. Je lui explique que j’aurais apprécié de connaitre l’histoire des vins qui nous ont été servis, ce qui avait motivé leur choix, pourquoi ils avaient atterri en cave et présentés en carte, au verre. Il part effondré en s’excusant pour en faire part au coquin. Le pédant prétentieux arrive un plat plus tard pour son retard et son service rapide par son manque de temps et de disponibilité, dus au fait que son second était absent. Expliquer, pas excuser. Deux minutes après, il donne une grande leçon magistrale d’oenologie à une autre table. J’ai bien compris la mentalité du … Les mots fusent et ils sont à base d’expressions que ma mère m’a défendu d’utiliser … Qu