Hôtel du Parc

L'arrivée est impressionnante: un grand parc en dénivelé avec des places de parking et, en haut un bâtiment début du XXe siècle qui a fière allure. La réceptionniste me reçoit aimablement et m'indique l'ascenseur qui dessert ma chambre au 2e étage. Cette chambre, prévue pour 2 personnes, est vaste. Elle est munie d'un lit queen size, d'une bouilloire électrique (mais avec une seule dose de café soluble et une seule dose de thé), d'un coffre fort, de 2 poubelles (chambre et salle de douche) et même d'un valet de nuit (rarissime dans les hôtels). La connexion au Wifi est un peu plus laborieuse que ce qu'avait annoncé la réceptionnistes. Il faut passer par le navigateur de l'ordinateur pour accéder à la connexion, ce passage obligé étant une complication inutile car la connexion n'est pas protégée par un mot de passe. Une fois connecté, le Wifi est efficace. Malgré tous ces avantages, on déplore quelques insuffisances. L'unique siège est un tabouret. La prise de courant près du bureau est au ras du sol. Il faut se mettre à quatre pattes pour l'atteindre. L'armoire penderie ne dispose que de 3 cintres dont un pour pantalon. Le radiateur contre le mur près de la fenêtre crève les yeux mais il est factice, impossible de le faire fonctionner. J'ai donc grelotté et ce n'est qu'en me couchant que mon regard s'est porté vers le plafond où j'ai reconnu une climatisation. Le dîner était savoureux. Il ne manquait rien au petit déjeuner. J'ai particulièrement apprécié les fromages fermiers. Un bémol pour ce qui semblait du jus d'orange mais qui était un peu acide. Citons enfin une grande qualité de cet hôtel-restaurant : la modestie de ses prix : pour une nuit d'hôtel, un parking, un dîner avec apéritif et verre de vin et un petit déjeuner, je n'ai payé que 115 EUR (et je n'avais pas choisi le menu le moins cher).