kcufinzen
28 avril 2025
Je suis content d’avoir découvert l’hôtel H10 Meloneras grâce à mon épouse. Après de longues discussions sur les cinq meilleurs hôtels de Grande Canarie, c’est mon épouse qui m'a convaincu de réserver nos premières vacances de 2025 dans cet établissement. Et pourtant, malgré un cadre prometteur, notre séjour a été profondément décevant sur le plan humain. Dès les premiers jours, mon épouse n’a pas reçu le respect qu’elle méritait. Nous avons ressenti une différence de traitement flagrante : comme si, en raison de son apparence, elle n’avait pas sa place dans cet hôtel, alors qu’elle avait activement participé au choix de l’hôtel et payé un séjour Privilège. Elle devenait une extraterrestre pour une majorité du personnel. Au restaurant Gaudi, seule Marta a su faire preuve d’un semblant de professionnalisme pour avoir un maximum de smileys sur un formulaire qu’elle nous a tendu juste avant ses congés. Les autres employés affichaient souvent des regards de travers, des soupirs lourds, un mauvais produit (un reste de café, à la place d’un Americano, par exemple) et une absence manifeste d'égards, et même, en nous voyant arriver les employé.e.s se cachaient dans leur cuisine. À force de nous faire attendre à l’entrée de Gaudi, une employée mexicaine s’est même fait aborder par un autre client qui lui a désigné notre présence, et elle n’était pas contente. À la cantine principale, qu’on a testée deux ou trois fois, mon épouse était surveillée de près pendant que d’autres tables, pourtant sales depuis longtemps, restaient ignorées: à peine mon épouse avait-elle posé sa fourchette qu'on se précipitait pour débarrasser son unique assiette. Ke signale qu’elle peinait pour composer une assiette entière, composée d’une entrée et d’un plat plus ou moins acceptables, comparés à la plupart des autres vacancier.e.s qui usaient au moins trois assiettes eh trois paires de couverts, pour une entrée pauvre, un plat douteux, et un dessert archi industriel. Au restaurant italien, l’expérience a frôlé la caricature : le jour où une certaine Nadia devait s’occuper de notre table, nous n’avons pas eu les couverts nécessaires pour partager notre entrée, ni les deux cuillères indispensables pour déguster nos spaghettis et tagliatelles. Un service bâclé! Pourtant, elle jouait la comédie auprès des clients âgés et susceptibles d’être généreux en pourboires. D’ailleurs, nous nous demandions s'ils avaient un salaire correct, ces employé.e.s! À la Brasserie, le malaise a atteint son comble : une serveuse, qui parcourt la salle à grand pas rapide parfois inutilement, s’est permise de toucher une épaule de mon épouse, sans son accord, pour faire semblant de s’excuser de son retard. Pendant ce temps, d'autres clients, visiblement plus "conformes", recevaient toute l'attention et le respect que nous attendions légitimement. Plus consternant encore : plus les employés semblaient eux-mêmes issus de minorités, plus leur comportement envers mon épouse était dégradant.