Critique du Rosemay Hotel, Londres – 10/10
Par Matthew Huxley Forrest
En tant qu'auteur de fiction, de non-fiction, de scénarios, de séries et de documentaires – et prénommé Huxley en hommage à Aldous lui-même, ami et homologue de George Orwell –, ce fut une pure coïncidence de me retrouver dans la chambre d'Orwell.
Le Rosemay Hotel n'est pas seulement une escapade de charme : c'est un véritable acte de vénération. Dès mon arrivée, je me suis senti immergé dans les détails, et non dans la décoration. Le lustre se reflétait parfaitement dans la mosaïque en dessous. De vraies plantes étaient encadrées comme des œuvres d'art. La bibliothèque Orwell, près de la réception, offrait un clin d'œil à l'héritage, et non un sanctuaire.
Dormir dans l'ancienne chambre d'Orwell, en tant que Matthew « Huxley » Forrest, c'était vivre une collision temporelle – où deux lignées philosophiques se murmuraient à travers les décennies. Pas de fanfare, pas de cordon de velours de musée – juste une vérité tacite portée par le bois, la lumière et le silence.
La famille à l'origine de cet espace mérite un immense hommage. Leur design est magistral. Leur esprit est gracieux. Le fils, un penseur vif et profond, m'a accueilli dans son univers avec la chaleur d'un vieil ami. La mère, génie de la fluidité et des formes, apporte une cohérence invisible à chaque couloir.
Le rôti du Yorkshire qu'ils m'ont recommandé est peut-être le meilleur que j'aie jamais goûté, et je le dis en tant que personne du Yorkshire.
Séjourner ici n'était pas une expérience hôtelière. C'était un chapitre d'un livre plus long. Et je ne dis pas cela à la légère.
Pour ceux qui ont « les yeux pour voir », ce n'est pas un hébergement ordinaire. C'est un lieu où la synchronicité rencontre l'hospitalité, et où les penseurs, passés et présents, pourraient bien trouver leur prochaine idée entre les murs.
Cet hôtel n'a pas besoin de crier. Il murmure, avec sagesse.
Texte originalTraduction fournie par Google