Invité
28 décembre 2024
Notre expérience à l’Auberge de la Vieille Tour à Gosier s’est déroulée du 25 au 28 décembre 2024. À notre arrivée, après un long voyage depuis la métropole, nous avons été reçus par deux membres du personnel derrière le comptoir, auxquels il a fallu décrocher un bonsoir peu chaleureux. Un bagagiste nous a informés qu’il nous faudrait nous débrouiller seuls avec nos valises, car il n’avait pas le temps… Cela commence bien. Nous avons ensuite regagné nos chambres dans le bâtiment « Vanille », situé en contrebas, qu’il a fallu atteindre en descendant de nombreuses marches, et ce, avec une personne âgée de 78 ans à qui l’on a laissé le soin de se débrouiller avec sa valise. Après être entrés dans la chambre supérieure que nous avions négociée et payée à l’avance pour un montant de 220 euros, nous avons découvert une chambre propre mais totalement vétuste, digne d’une époque qui s’est arrêtée dans les années 1970/80. Les parties communes sont loin d’être entretenues, et le personnel semble n’y mettre aucun cœur. Il est évident qu’on nous accorde le strict minimum syndical. Le premier soir, nous avons été accueillis au bar par une charmante demoiselle qui, elle, était particulièrement souriante et chaleureuse. Étant donné le décalage horaire, nous avons décidé de dîner sur place. Devant le restaurant, nous avons vu un affichage indiquant le dîner du réveillon de Noël et le menu habituel. Après un temps d’attente, le serveur, visiblement pressé, nous a installés à table. Nous avons alors appris qu’à titre exceptionnel, le dîner du 25 décembre se présentait sous forme de buffet. Un membre du personnel du restaurant vous sert, mais cela n’est pas à volonté. Le choix se limitait à des carottes râpées, des tomates, du jambon de Noël, de fines tranches de poisson fumé et de la salade verte. Le pain était mis à disposition dans une corbeille. Le plat chaud se composait de poisson et/ou de poulet et/ou de filet mignon, servi avec une jardinière de légumes, du riz ou de la purée de potiron. Le dessert était constitué de bûches de Noël, vraisemblablement des restes du repas de la veille. Le sommeil nous gagnant, nous avons demandé l’addition pour regagner notre chambre. Quelle surprise lorsque nous avons appris qu’un prix unique de 50 euros par personne (hors boissons) était appliqué, alors que rien n’était affiché et que cette information ne nous a été donnée qu’au moment de l’addition. La personne âgée qui nous accompagnait, ayant mangé uniquement une assiette de crudités sans jambon de Noël ni poisson, s’est vue facturer le même montant. Les restes de la veille se sont vite retrouvés amortis dans cet établissement qui ne mérite pas du tout ses quatre étoiles. Je reconnais volontiers que cet endroit a dû être un lieu magique par le passé, mais il n’a clairement pas évolué avec son temps. Il semble qu’un propriétaire influent ait réussi à maintenir la classification de l’hôtel grâce à des moyens bien peu transparents. Le petit-déjeuner, servi sous forme