Invité
15 décembre 2023
Arrivés en fin d’après-midi, nous avons eu droit à un accueil souriant certe mais très scolaire, listé presque « robotisé » dans un grand brouhaha dû aux autres arrivées, et une question très surprenante : « souhaitez-vous vous le Menage durant votre séjour ? » (à 140€ la nuitée je crois que cette question ne se pose pas). Aucune aide pour les bagages alors que nous étions très chargés et sans ascenseur. Énorme déception à la découverte de la chambre minuscule (il n’y a pas d’autres mots) mais dont la superficie est indiquée sur le site donc soit, passons! Des cintres tous « félés » donc impossible de suspendre des manteaux (et pas d’autre place ailleurs dans la chambre déjà très exiguë), pas de mouchoirs, salle de bain sans chauffage (d’où la porte de celle-ci ouverte à notre arrivée mais qui enlève encore de l’espace dans la chambre) et des wc ou l’on ne peut s’assoir qu’en biais si on veut éviter le mur… Mais le pire a été de passer la première nuit: qualifiable d’épouvantable, entre le pipi du voisin qu’on entendait goutte à goutte, les toux et ronflements des autres voisins, les différentes montées et descentes des escaliers et cris/rires des clients dans les couloirs qui nous donnaient l’impression d’être au lit avec nous: aucune insonorisation ; mais ceci dit des boules quiès sur le chevet à l’arrivée est un réel indice sur ce point! Quant au petit déjeuner, il n’est pas catastrophique mais il y a du laisser aller et quelques mauvais choix: les œufs brouillés ont l’air d’œufs baveux gluants (et ce les deux matins), les viennoiseries sont sèches et peu nombreuses, les jus de fruits industriels d’un distributeur médiocres et les pots de confitures de 5 marques différentes posés sur le haut d’une étagère tous dégoulinants sans coupelles sont assez repoussants… Point positif: l’emplacement en centre ville et la décoration soignée. Malheureusement cela ne suffit pas pour revenir à l’hôtel de la Treille.