Hotel Master Paradise, Pushkar, Rajasthan , India

L’hôtel est un peu excentré : il faut marcher un peu ou prendre un tuk tuk mais on y gagne en calme et tranquillité. L’environnement n’est pas très agréable mais l’hôtel est plutôt joli, dans une enceinte bien sécurisée avec de beaux jardins bien entretenus et une piscine. À l’intérieur, comme souvent, les 4 étages de chambres sont disposés en cercle autour d’un patio arboré et frais, les tons ocres du bâtiment et quelques peintures indiennes naïves donnent un ensemble harmonieux. L’accueil du préposé n’est pas folichon mais les employés sont aimables, même si l’anglais est sommaire pour tous. On remarque des cendriers partout : étonnant pour un hôtel “ayurvedique”… Les ascenseurs fonctionnent. Jusque là tout va bien. Les problèmes commencent dès que vous entrez dans la chambre : La lumière entre à peine par la fenêtre car une sorte de filtre brun obscurcissant s’ajoute à la crasse des vitres qui n’ont pas été faites depuis très longtemps. Du coup, on doit allumer la lumière en pleine journée: deux néons qui jettent une affreuse et violente lumière blafarde sur un mobilier épuisé, au verni écaillé, aux portes brinquebalantes. La peinture bicolore des murs, rose layette et rose tyrien, réussit à être à la fois terne et criarde, elle jure avec le bleu lavasse de la salle de bains et les tons bruns et ocre du mobilier. Le lit vient sans doute de chez Procuste car il est plus large que long et si vous faites plus d’1m70 vous aurez les pieds sur le montant en fer qui dépasse aussi aux angles, histoire de vous faire quelques bleus en passant. Le ridicule matelas de 5 cm est posé directement sur une planche bien raide : un lit pour fakir, sûrement! Les oreillers sont durs et vous garantiront un torticolis en plus du lumbago. Les prises sont rares et pleines de faux contacts, une seule lampe de chevet branlante pour éclairer la nuit. Dans la salle de bains, c’est encore pire : les robinets fuient, la douche fixe inonde l’ensemble de la pièce (voire de la chambre) car il n’y a pas de séparation au sol (heureusement il y a un seau et une écope pour faire Mandi. La lunette des wc se fait la malle, le distributeur de papier Q est cassé, le ventilateur fait le bruit d’un A320 au décollage et l’eau chaude est capricieuse selon les heures. Seuls bons points: une armoire et des cintres et, à part les vitres, c’est propre. La nuit sera raide mais silencieuse (sauf si vous avez la malchance d’avoir des hôtes indélicats, bruyants et mal élevés, comme partout, sauf qu’ici, avec ce patio central, un seul suffit à réveiller l’hôtel. Et le matin, à sept heures pétantes, l’équipe de nettoyage vous réveillera en fanfare: cris, rigolades, conversations animées, bruits de meubles tirés , battages de couvertures, jets de flotte et coups de balais (au moins on sait pourquoi c’est propre!) Le petit déjeuner est… surprenant : le premier jour, un buffet tiède, pas terrible, avec aucun service, à part un zombie hypnotisé par les vidéos qu’il regarde sur internet et qui dét

Franchement l'endroit le moins sympa de notre circuit au Rajasthan. Chambre spacieuse avec de jolis meubles anciens mais salle de bains vraiment vieillotte, avec les échantillons de gel douche et shampooing entamés ! Les draps sont propres mais les interrupteurs et les murs pas nickel. Lit inconfortable au possible. Côté restauration : c'est végétalien exclusivement ni viande ni œuf, pas de vin, de bière. Le petit déjeuner n’est pas extraordinaire, le yaourt n’est pas maintenu au frais sur le buffet. Quant au dîner : vous commandez ce qui est disponible sur la carte et on vous apporte autre chose en pensant que vous n’allez pas vous en apercevoir. Nous avons commandé des lasagnes aux légumes et on nous a servi des penne aux légumes camouflés dans une béchamel. Et pour couronner le tout, un personnel à peine aimable. Dans les autres points communs à beaucoup d’hôtels du Rajasthan : difficile d’avoir de l’eau chaude pour la douche (en plein été c’est sûrement pas un souci, en février c'est plus désagréable) et un Wi-Fi plus que faiblard.