Hôtel Au Petit Fossard

Je me demande vraiment comment cet endroit réponds t’il aux aux normes en vigueur… sale, vétuste, odorant, bruyant… peut être pour une soirée à thème « horreur » ou le but se résume à ne pas dormir. A l’arrivée, le boîtier à clé était accessible, un escalier étroit ou ma lourde et volumineuse valise de vacances avait du mal à se frayer un chemin. Une première porte avec une serrure à 1 mètre du sol a annoncé la couleur. En entrant la porte bloque et raccroche dans le carrelage ce qui nécessite un bruyant forçage qui a du réveiller les voisins… Puis une seconde porte coupe feu. En entrant dans la chambre, une délicieuse odeur de tabac froid suivi d’un visuel tout aussi alléchant. Des draps jaunes, une couette trouée, des oreillers avec des taches jaunes de salive (ou je ne sais quoi…) des taches et traces un peu partout… des poils… Après une journée de voiture, un douche s’imposait. A la base je n’avais pas prévu d’anticiper mes journées snorkeling des vacances dans cet établissement. La bonde de douche bouchée a plongé la chambre dans 1cm d’eau. Il est toujours agréable de faire un bain de pieds en chaussettes dans un hôtel avant de se coucher… succulent ! Le lit… on va en parler… une planche ? De la mousse ? Je serais ravi de rencontrer les concepteurs de cette literie pour leur faire essayer leur œuvre. Bref… mais tout cela n’était rien à côté de cette extraordinaire alarme à incendie qui se déclenche à 5h du matin, plongeant la chambre dans le chaos : lumière rouge intermittente et l’alarme bi-ton bien entendu qui a tout à envier à Mozart. (Alarme probablement déclenchée par un hurluberlu qui a du décider de se griller une cigarette nocturne à qques centimètres des détecteurs de fumée des chambres… il faut avoir quoi dans la tête ?) Bref je m’en souviendrai d’autant que j’étais censé me poser après une longue route pour reprendre un avion en forme… raté !