Après une route sinueuse dans les collines du Gargano, vous entrez dans une grande propriété gardée comme Camp David. Vous êtes tout de suite subjugués par la beauté du lieu. Des villas blanches éparpillées dans un magnifique parc au bord d’une falaise donnant sur la baie de Zagare. Donc, pas un gros bloc de béton qui gâcherait le paysage (à noter que l’hôtel est à peine visible de la mer). Le service à la réception est très accueillant et serviable (et parle un anglais correct). Si vous arrivez avant l’heure du check-in, ils vous invitent à vous installer au bord de la piscine ou à aller manger un morceau à la plage. Nous avons réservé une chambre Deluxe avec véranda et vue sur la mer, car nous avons lu que les chambres basiques n’ont pas été rénovées et sont vieillottes. Nous n’avons pas été déçus : la chambre était magnifique, très haut standing et extrêmement bien décorée (à deux doigts de demander à la réception le nom du décorateur) ; bien que nous n’étions pas dans la villa la plus proche de la mer, la vue de la véranda était tout de même imprenable. Une chambre Deluxe vous offre notamment une place en 2e rangée sur la plage privée, une plage de rêve. En Italie, où la grande majorité des plages sont privés, c’est un plus. Le restaurant de la plage est sympathique et offre une bonne cuisine malgré la situation et un accès difficile. Compte tenu du caractère isolé de l’hôtel, nous avons mangé tous les soirs au restaurant de l’hôtel. Nous n’avons pas été déçu et la qualité des produits et le talent des cuisiniers justifient les tarifs un peu plus élevées que la moyenne. Le service est top, même si assez limité en anglais. Gros point positif : le petit déjeuner. On mange à sa faim, bien et rapidement. C’est un point particulièrement important en temps de crise sanitaire liée au COVID-19. Pour avoir résidé dans plusieurs hôtels depuis le début de la crise, le Baia Delle Zagare est le seul avoir réussi à gérer les restrictions liés à l’impossibilité d’avoir un buffet. Pour les quelques points négatifs : • Le WiFi, qui apparemment est un extra, est très mauvais et j’ai privilégié les données 4G pour le séjour. • À part à la réception, le personnel parle très peu anglais. On parvient à se faire comprendre mais c’est limite pour un hôtel de tel standing. • L’hôtel pourrait s’adapter à l’aspect isolé de sa situation en proposant des services difficilement accessibles : un A**, une petite supérette offrant des produits de 1e nécessité (peut-être qu’il y en a une que je n’ai pas trouvée). Nous comprenons que l’hôtel est en phase de complète rénovation. C’est une très bonne chose, compte tenu du potentiel du lieu, surtout s’ils rénovent/décorent à l’image de la chambre dans laquelle nous avons résidée (#152 dans la villa Oleandro). Dans tous les cas, nous conseillons aux potentiels voyageurs de viser les chambres au standing le plus élevé. Toutes les critiques négatives que nous avons lues pointaient la qualité