Selinda Camp

Il nous aura fallu ½ h pour rejoindre Selinda en hélico depuis Duba Plains, son homologue Great Plains du delta de l’Okavango. Avec Duba Plains, nous pensions avoir vu le nec plus ultra de la chaîne Great Plains. Eh bien non : Selinda restera notre étape préférée. Grâce à l’équipe ! Le transfert en hélico (offert en cas de séjour de 6 nuits dans 2 lodges Great Plains) est une belle expérience pour les photographes. Il est 100 % vitré, il vole plus bas, il est plus stable qu’un avion car il est moins exposé aux turbulences et c’est un vol privé. L’arrivée est aussi plus rapide car on atterrit juste derrière le lodge. Sinon Selinda est desservi par avion depuis l’air***** du lodge Zarafa qui est atteignable après 20 mn de bateau et 20 mn de 4x4. Comme il est d’usage, nous sommes accueillis par notre guide, Foster, qui va nous accompagner pendant 3 jours en safari privé. En 2 coups de volants dynamiques nous voilà arrivés au pied de l’escalier du lodge, encadré par deux belles statues d’éléphants, accueillis comme il se doit par les chants enjoués du personnel, la serviette et la boisson rafraîchissantes, et le sourire radieux de Franck, le directeur du lodge, qui sera notre interlocuteur principal lors de notre séjour. D’emblée nous notons que l’équipe met beaucoup de cœur dans cette chorale improvisée, dominée par la voix d’une femme qui chante extraordinairement bien. L’accueil est bon enfant. On fait presque partie de la famille. Nous prenons bien soin de remercier chacun des participants. Le ton est donné : luxe et proximité, éclairés par les sourires constants de Franck et de Foster ! Le lodge est situé devant les eaux permanentes du Selinda Spillway, un affluent de la rivière Linyanti (ou Kwando) qui descend, comme l’Okavango, de l’Angola, pays voisin ô combien stratégique pour le Botswana. Le lodge est construit à l’intersection d’une zone sèche couverte d’herbes hautes, qui alternent avec des forêts de mopanes, d’acacias et de baobabs, propices aux félins, et d’une zone humide p****mée de marais, de lagons, d’îles couvertes de palmiers, propice aux éléphants, aux hippos, aux buffles et aux oiseaux migrateurs tels que les pélicans. C’est l’emplacement idéal pour un lodge. D’abord parce que la vue depuis le lodge est superbe sur la rivière et sur les marais. Ensuite parce qu’une telle combinaison de zones sèches et humides est la garantie d’une flore et d’une faune abondantes et diversifiées, en alternant les safaris en 4x4 et en bateau. Le batiment principal est construit en bois avec son toit de chaume en forme de V inversé ouvert sur la rivière le long de laquelle sont espacées les 4 villas du lodge. Les villas sont plus compactes qu’à Duba Plains, mais elles ont été conçues sur le même concept : une lourde porte en bois sculpté turquoise ouvre sur une a**osphère coloniale meublée de tapis, d’un lit à baldaquin, d’un bureau, d’un bar à alcools et d’une desserte pour le café, le thé et les gâteaux secs. Les murs sont des moustiquaires q