Hotel Athina

Apres avoir été malmene par le gps pour trouver dans l'unique rue l'elati l'emplacement de l'hotel, nous ne nous attendions pas à la decouverte de notre chambre, à etre surpris aussi positivement par ses caracteristiques. Outre ses proportions qui laissaient la place à l'exposition de notre plaisir, de nos affaires et de notre satisfaction, nous ne pouvions que nous enthousiasmer de decouvrir un parquet digne d'un palais venitien. Loin des cellules monacales que nous avions pu jusqu'alors apprecier dans les precedents établissements grecques qui nous avaient accueillis, à peine agrémentés d'huisseries à baillants et de lieux de commodites aux proportions etroites et odeurs de refermé, nous retrouvions l'espace pour ouvrir nos bras et embrasser le parterre de montagnes foisonnantes qui se dévoilaient par les ouvertures de notre fenêtre entrouverte sur la fraîcheur de la soiree qui s'annoncait . Bref, nous etions ravis du lieu, apres avoir été ravi de l'accueil simple mais bienveillant de notre hotesse. Apres avoir profité de notre nuit dans le silence apaisant du sommeil epanoui, quand Helios frappa sur nos paupieres et sur nos huis, après s'être épuré des lourdeurs de nos paupieres engourdies et de notre haleine matutinale, nous rejoignîmes le vaste espace ouvert sur la nature et sur le theatre de notre petit dejeuner. La nous attendait Elena ( si je ne me trompe) qui nous accueillit de son tendre sourire et sa naturelle bienveillance pour s'enquerrir, en ce jour qui eclosait, de ce qui pourrait nourrir notre plaisir. Elle nous offrit un petit déjeuner, chaque jour différent, à en faire palir un dieu de l'olympe, à rassasier un pantagruel en seminaire hellénique. La corne d'abondance.. Fruits, yaourt grec, oeufs accommodés à la mode du jour, gateaux, toasts et ses accompagnements et tout ce que ma memoire ne saurait emporter pour nous rassasier jusqu'à ce que notre gosier ne se plaigne des limites du trop plein. Bref, un lieu où se complaisent les atouts d'un accueil comme on n'aurait jamais imaginé demander. Bravo et merci Fabrice