Mon conjoint et moi-même avons décidé de passer une nuit dans ce château, aux premiers abords « magnifique ». Une fois sur place, cela s’avère être le cas. Belles bâtisses, potager et jardins entretenus, chambres dans le jus de l’époque, calme et repos assurés. Malheureusement, ce n’est pas ce que l’on retiendra de notre séjour sur place ! J’en viens aux faits. Nous avons décidé de dîner au restaurant du château le soir même. Malgré le fait que le personnel est, pour la plupart, présent depuis longtemps au sein de la maison, un certain amateurisme est toutefois visible et le service, pas au niveau escompté dans ce type d’établissement. Nous ne parlons pas là d’incompétence, mais bien de manque de professionnalisme, malgré la bonne volonté de certains serveurs (on demande si on peut consommer un apéritif en terrasse bien avant l’heure d’ouverture du restaurant, on nous répond que oui, mais personne n’est jamais venu prendre notre commande). L’heure du repas venue, on prend notre commande, nous installe en salle et l’entrée arrive. Un gaspacho pour moi et une salade de magret de canard pour mon conjoint. Rien d’extraordinaire niveau goût, mais au-delà de ça, après deux bouchées, mon conjoint remarque sur une tranche de magret, des œufs de mouche, ainsi que la mouche en question sortir du plat… Ne voulant pas faire d’esclandres, nous faisons un signe discret au serveur, lui montrons l’assiette, il s’en saisit et accompagne son geste d’un « Ah ! Effectivement. » et s’en va en cuisine. Tous deux écœurés, nous attendons son retour, mais quel ne fut pas notre surprise lorsqu’il revient le morceau de magret entier en mains et l’excuse du cuisinier toute prête « Notre magret est frais comme vous pouvez le constater. Il ne s’agit pas d’œufs de mouche, mais d’un petit bout de gras de canard. » Scotchés par la réponse grave de la cuisine, on ne se laisse pas démonter et on demande à parler au responsable, Monsieur Cyril Maupin, qui bien évidemment n’a pas de temps à nous consacrer. On en serait sûrement restés là, si l’assiette avait été remplacée, ou dans notre cas, simplement la faute admise et l’entrée enlevée de la note. Sur nos gardes et en prévention d’une nouvelle déception, j’ai donc insisté auprès du serveur donc, pour recevoir un récapitulatif de l’addition totale avant le lendemain, jour du départ. Le serveur parait étonné lorsqu’on lui fait la remarque qu’on ne paiera pas l’entrée (qui allait être incluse dans la note). Le reste du repas n’était pas exceptionnel non plus, loin de nos attentes et de ce qu’on pouvait s’imaginer à la lecture du menu. Après avoir cogité toute la nuit, on s’est fait la réflexion que le retour du cuisinier était très grave : soit il ignore ce que sont des œufs de mouche, soit il le sait, et s’il le remarque, dans les deux cas, laisse une assiette sortir de cuisine dans cet état. Je décide de ne pas en rester là et de faire remonter le problème au responsable qui n’a pas eu l’obligeance d’en discuter avec